le Québec possède un attrait particulier à découvrir

le Québec possède un attrait particulier
les chutes du Niagara au Canada

Le Canada ! Cela faisait des années que je rêvais d’y aller. Pour un français peu polyglotte comme moi, le Québec possède un attrait particulier qui combine l’exotisme du voyage au langage compréhensible qui rassure. C’est le cœur en joie, que je me pointe à l’aéroport international Paris Charles De Gaulle à destination de Québec, la ville qui porte le même nom que la province canadienne pour ceux qui l’ignoreraient. Nous décollons à onze heures dix avec une arrivée prévue à dix-sept heures quinze, soit sept heures de trajet, bien plus rapide que je le pensais ! Pourtant , le billet indique douze heures de vol ! Voici un premier mystère qui ne me préoccupe pas pour le moment. Mon excitation prend le dessus de tous ces détails de voyage.

Un touriste au Québec

Je vous passe les attractions qu’un touriste qui se respecte doit faire quand il visite la belle province. Depuis le vieux port à Montréal, divers musées et sites immanquables, il y a de quoi remplir un séjour. Surtout avec les distances qui sont souvent importantes entre les différents lieux. C’est bien connu, tout est plus grand sur le continent américain. Par ici, entre le château de Torigni et les roches de Ham, il y a à peine quatre kilomètres. Là-bas, entre les chutes du Niagara et le château de Frontenac à Québec, ce sont neuf cent trente-trois kilomètres ! Heureusement, ils comptent les distances en miles, cela ne fait que cinq cent quatre-vingt miles, ce qui réduit d’autant le trajet.

Vttiste et vélo de location

En vttiste convaincu, parcourir des sentiers au milieu de lacs et de forêts, constitue un de mes objectifs du voyage. Nous montons donc un peu plus au nord, dans le parc National Jacques Cartier, où les sentiers, pour la randonnée, pullulent. Je me dirige directement vers un loueur de vélos qui me propose d’emblée un fat bike électrique. je n’ai jamais eu l’occasion d’utiliser de fat bike. Il s’agit d’un vélo presque normal, à ceci près que les pneus font plus de dix centimètres de large. Tout est grand aux Amériques ! J’accepte d’essayer ce vélo, mais sans la version électrique, je dois quand même transpirer un peu pour mériter les superbes paysages à venir. L’affaire se conclut rapidement.

Respectons la nature

Je me renseigne sur plusieurs itinéraires possibles. Ce que je préfère dans une sortie VTT, c’est de faire une boucle et tenter de voir un dessin dans la forme de la trace GPS. J’écoute les avertissements d’usage, comme quoi, il faut respecter la flore et la faune sauvage, que nous ne sommes que des invités dans cette nature qui est bien plus forte que nous et bla bla bla. Je n’ai pas l’intention d’emmener une poubelle pour la vider au milieu de la forêt ! D’autre part ma production de gaz à effet de serre restera en-dessous des normes. Il est vrai qu’un pet placé au bon moment, peut donner un surcroît de puissance qui aide à passer une côte un peu trop pentue.

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Pisté par la technologie

Un boitier, placé sur le guidon, pique ma curiosité. Le loueur rentre alors dans une série d’explications auxquelles je ne comprends pas grand chose. Pour commencer, son accent à couper au couteau, me laisse à penser qu’en réalité, nous ne parlons pas la même langue. Je le sens assez farceur quand il finit par me dire qu’il sert à faire fuir les ours. Renseignement pris auprès d’un autre randonneur, ce serait un mouchard pour surveiller les vélos pour que personne ne les embarque. Il serait difficile de passer en douce ce matériel avec des roues éléphantesques. Je repère le bouton marche/arrêt et hop je coupe. J’ai bien le droit à un peu d’intimité au milieu de la nature.

Le Québec me montre ses attraits

Je roule depuis plus de deux heures et les paysages rencontrés montrent toutes leurs splendeurs. Le chemin suivit comporte une trace unique, ce qui très agréable pour l’évasion. Quelle liberté ce Québec, je me souviendrai longtemps de cette immersion en pleine nature ! Je ne ménage pas mes efforts, si bien que mes cuisses commencent à durcir un peu. Quand soudain, au bas d’un raidillon que je viens de dévaler à fond de train, près du ruisseau que je m’apprête à traverser à gué, un énorme ours, sans doute un grizzli, se met en travers de mon chemin. Il semble aussi surpris que moi par cette rencontre.

Je vais me faire un nouvel ami !

Poli, il viens vers moi afin de faire mieux connaissance. Malheureusement pour lui, je me souviens que j’ai un avion à prendre et je ne peux pas m’attarder plus longtemps. J’opère un demi-tour stratégique et je me lance dans la montée. Un peu vexé par mon attitude, il se dirige vers moi d’un pas décidé et insiste pour que nous devenions camarades. Je ne sais pas pourquoi, mais je pense que je n’ai jamais gravi aussi vite une montée comme celle-là. L’ours se rapproche dangereusement. La descente me permet de reprendre quelques mètres pour éviter sa mâchoire garnie de dents, notamment des canines.

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Comment battre son record ?

Dans mon affolement, je bifurque vers la droite, alors que je venais de l’autre chemin. Il ne manquerai plus que je me perde en plus. Je risque un œil vers l’arrière, je le vois plus mais je pense l’entendre. Il n’est pas question de faiblir maintenant, mais le souffle me manque. Je m’autorise à ralentir. Un autre ours muni d’un ourson tout mignon, me regarde d’un air peu avenant me diriger vers lui, une femelle avec son petit, pas bon ! Deuxième demi-tour stratégique et j’explose à nouveau mon chrono sauf que je me rends compte que je fonce droit sur le premier ours. Je suis pris en tenaille. Comment vais-je m’en sortir ?

Dieu es-tu là ?

Une bouffée de religion me traverse ; mon dieu aidez-moi ! Il doit être surpris de m’entendre, je n’ai pas vraiment l’habitude de le solliciter. Cependant, il doit réserver ses miracles pour des ouailles plus assidues. Car effectivement, le premier ours se dresse à nouveau devant moi. Je pose pied à terre et tente de me remémorer un livre de conseils pour affronter un ours à mains nues. J’ai beau me creuser la tête, je crois que je n’ai jamais rien lu qui traite de ce sujet, aie aie aie !

Fin de la randonnée

Une inspiration soudaine, me pousse à mettre en marche ce fameux boitier mouchard. Mon ex futur ami semble déconcerté, il hésite. Il secoue la tête, comme s’il entendait Boney M chanter Raspoutine. Je vois bien que ce n’est pas son groupe favori, il se met à grogner même pas en rythme. En moins de vingt secondes, tous les plantigrades présents disparaissent sans même me saluer. mais, je ne leur en tiens pas rigueur. Je trouve que j’ai vu assez de choses pour aujourd’hui et je décide donc d’abréger cette randonnée.

Humour Québécois

De retour chez le loueur, quand je lui explique que deux énormes grizzlis ont cherché à me dévorer, il rit. Soi-disant que dans le secteur, il n’y a que des ours noirs qui ne présentent aucun danger tant ils craignent les rencontres intempestives avec les randonneurs. Plus fort, il m’apprend que de nombreux touristes paient pour avoir la chance d’en apercevoir un. Je le félicite tout de même pour ce dispositif anti-ours au guidon. Il s’esclaffe carrément et finit par m’avouer que ce n’est qu’un appareil mouchard antivol.

J’espère que vous avez apprécié cette balade au Québec et que vous serez tenté d’y séjourner. Il est maintenant temps de m’écrire un commentaire pour m’encourager à continuer à fabriquer de nouvelles histoires.

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2 Commentaires on "le Québec possède un attrait particulier à découvrir"

  1. C’est donc bien toi l’homme qu’à vu l’ours

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