Avant de voyager vers un pays étranger, il faut prendre un minimum de renseignements. Les us et coutumes locales connues peuvent éviter des désagréments. Par exemple, lorsque voue louez un véhicule, connaître de quel côté de la route vous allez circuler est important. Sur ce sujet, les autres automobilistes vous le rappellent rapidement. Vous risquez alors d’endommager votre auto de prêt et donc une bonne assurance devient indispensable mais ne retournons pas le couteau dans la plaie.

Une des clés du voyage : la bonne bouffe

Une des autres spécialités locales sur laquelle il est important d’avoir des informations, la nourriture. Combien de périples gâchés, même quand on voit des paysages sublimes, par un truc pas frais qui vous reste sur l’estomac. Parfois pire, si vous n’avez pas pris certaines précautions, les toilettes deviennent vos meilleures amies du séjour. Si vous pouvez converser avec quelqu’un qui a passé du temps dans le pays que vous aller visiter, il peut être sage d’écouter son expérience. L’Angleterre n’a pas une grande réputation culinaire, mais l’Ecosse ?

Whisky et cornemuse

Tous les voyageurs que je connais et qui ont bien voulu me raconter leurs aventures écossaises insistent surtout sur le whisky. Les distilleries foisonnent et chacune revendique un intérêt particulier qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Par contre , dès qu’on évoque des choses plus solides, le mutisme apparaît. Rien ne leur a laissé de souvenir impérissable sur un mets particulier, à croire qu’il n’y a aucune spécialité à part le fish and ship. Sommes-nous condamnés à mal manger pendant cette semaine sauf à aller dans une pizzeria ? Leur plat national existe pourtant, je vais manger du haggis.

Je dois manger du Haggis

Personne parmi mes amis voyageurs n’a osé. « Tu penses vraiment que je pourrai avaler de la panse de brebis farcie ? C’est une farce ! » Voici le genre de commentaires entendus sur cette spécialité locale. Un reportage télévisé consacré à ce sujet, montrait une sorte de kermesse locale où les participants se mesuraient dans le lancer de haggis. Le but est de le projeter le plus loin possible. Après l’épreuve, on récupère tous les haggis qui n’ont pas éclaté sous l’impact pour les cuire et les déguster. Vais-je vraiment manger du haggis ?

Du tourisme extrême

Nous passons la matinée à parcourir Le château d’Edimbourg avec ses exposition d’art militaire.  C’est la raison d’être d’un tel monument, il n’a pas été construit pour faire joli. Ce qui nous a frappé, ce sont toutes les épées, sabres, fleuret, glaives et autres baïonnettes qui ont servi au cours du temps pour trucider son prochain. Notre heure du déjeuner est largement passée, la faim commence son œuvre, nous jetons donc notre dévolu sur un fish and chip. Nous nous installons et un menu atterrit dans nos mains. Je le vois, sur la colonne de gauche vers la fin de la liste des plat : haggis with mash potatoes ! Je commande.

L’heure de vérité

Une Guiness pour accompagner, j’attrape ma fourchette et c’est parti…. Je suis presque déçu, c’est presque bon ! J’attendais un goût fort, faisandé mais non. C’est un peu sec avec une texture granuleuse, mais la sauce permet de faire couler. La deuxième bouchée confirme mon impression, je ne vais pas avoir trop de mal à finir mon assiette. Je le classerai dans la catégorie andouillette ou tripes ce qui est presque à la portée de tous. Je ne sais pas si je dois en parler comme ça, mon exploit d’avoir manger du haggis n’en serai pas un.

Si vous déjà mangé du Haggis, vous pouvez me laisser un commentaire pour nous raconter vos impressions. N’oubliez pas également de télécharger gratuitement 8 histoires inédites