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Une histoire vraie
Pour nos vingt ans de mariage, je veux un voyage unique avec ma brune. Nous cassons notre tirelire et direction nos cousins d’Amérique. Pour commencer, Le Québec, un rêve qui va devenir réalité. Nous attaquons avec Montréal, les trois jours sur place sont un enchantement. Notre guide vert en main, nous essayons de ne rien rater. Une balade dans le vieux-Montréal pour découvrir des ruelles sympathiques jusqu’à la place Jacques Cartier (Rien à voir avec le marchand de montres). Le plateau du mont royal et son parc, c’est la nature au milieu de la ville. Nous magasinons rue Sainte Catherine, la rue commerçante par excellence. Il est temps de pousser un plus loin voir si on y est.
Une étape avant les Etat-Unis
Un char de location et nous nous lançons sur les routes. A nous la Mauricie et la baie de Saint Paul, nous chauffons d’une étape à l’autre avec un émerveillement grandissant. Notre périple nous rapproche de notre première grande étape la ville de Québec. Notre objectif, après la belle province, est de rendre visite aux États-uniens pendant la dernière semaine de vacances. Le temps de tanker dans une station-service avant de rendre notre char, faire quelques provisions de bouche histoire d’avoir un goûter, nous nous dirigeons vers l’aéroport direction New-York.
U.S.A. nous arrivons
Au bout de deux heures de vol, nous apercevons Lady Liberty qui nous accueille sur son île. L’atterrissage se fait sans encombre. C’est la première fois que nous foulons le sol de ce grand pays si bien qu’une légère euphorie s’empare de nous. Plus que quelques contrôles douaniers avant d’entamer un programme de visites chargé pour ce voyage unique. Nous sommes ensemble dans la file d’attente pour arriver jusqu’à la cage de verre où un officier chargé de l’immigration tamponne notre passeport. J’espère que son cachet sera bien lisible.
On enlève mon épouse !
Deux hommes assez costauds en uniforme font signe à mon épouse d’ouvrir son sac. L’un deux jette un œil à l’intérieur et désigne à son collègue quelque chose qui doit le perturber. Alors elle est priée sans ménagement de les accompagner dans un bureau un peu plus loin. Je les rejoins et m’enquiert de savoir ce qui se passe. Dans l’affaire, ils m’embarquent également et nous nous retrouvons confinés dans une pièce vivement éclairée. Mon anglais n’est pas très américain et leur accent est très mauvais, ils pourraient faire des efforts pour s’exprimer correctement, je ne comprends pas ce qu’ils nous reprochent.
Nous sommes au secret
Deux heures, la même durée que le vol, nous poireautons sans explication. Soudain deux types en costume sombre arrivent. Ils sont courtois mais ne ressemblent pas à des comiques. Nous avons l’impression que le FBI a été sollicité pour nous gérer. Je dois reconnaître que mon humeur enjouée du départ s’est quelque peu détériorée, voir aigrie. Ils ne nous ont fourni aucune explication sur leur attitude malgré mes demandes répétées. Le mystère, mais surtout la méprise vont forcement être levés.
Que diable allait-il faire dans cette galère ?
Je me calme, dans ce genre de situation, un gars énervé a peu de chance d’être écouté. En plus, nous n’avons surtout pas envie de subir une bavure policière sans connaître leur motivation a nous tenir enfermés. Le plus grand demande que le sac à main de ma conjointe soit déversé sur une table en inox. Elle obtempère et aussitôt la table est recouverte d’un fatras indescriptible. Les sacs de femmes sont, depuis toujours, un mystère pour moi. Comment peut-on entasser autant de choses dans un volume aussi réduit ?
Un sac à main de femme
Il y a quelques années, j’avais suivi des cours de spéléologie. Je pensais, benoîtement, qu’avec un pareil bagage, je pourrai explorer plus facilement le sac de mon épouse quand elle me demanderai de sortir son porte-monnaie. Cela n’a pas suffit, je n’ai jamais réussi à trouver quoi que ce soit à l’intérieur de ce capharnaüm. Depuis j’ai abandonné tout espoir d’y arriver un jour. C’est pourquoi, en cet instant, l’inventaire de son contenu me passionne au plus haut point. Je pense que ces américains vont devoir passer des heures à tout identifier.
Nous sommes des terroristes
La pomme ! Nous avons importé illégalement une pomme susceptible d’être porteuse de tous les virus de la terre dans leur pays ! Ils n’osent même pas y toucher et commence un interrogatoire serré pour découvrir la provenance de ce fruit terroriste. Les questions tournent également autour de notre volonté de nuire à ce grand pays. Le pire dans toute cette histoire, c’est qu’il ont plus que l’air sérieux.
Une bombe bactériologique
Depuis une heure, nous leur expliquons notre présence sur leur sol et la provenance de cette pomme achetée à Québec avant notre départ. Mon accent américain a beaucoup progressé mais mes réponses ne semblent jamais leur convenir. Comment allons-nous sortir de cet imbroglio ? Ils parlent même d’expulsion ! Quel accueil ! Muni de gants en latex, un des hommes attrape l’objet du litige et le manipule délicatement. Il interpelle son collègue, sur l’étiquette autocollante fixée sur le fruit est marqué : « California«
Notre voyage unique aux USA
Le fruit vient de Californie donc il perd d’un coup toute dangerosité et notre calvaire prend fin dans la foulée. Un sourire éclaire même leurs visages si renfermés quelques minutes auparavant. Ils nous souhaitent la bienvenue dans leur pays « welcome in USA » et que nous passions d’excellentes vacances dans ce pays de libertés. Trois minutes plus tard, nous sommes dehors prêts pour une semaine de découverte des usages et coutumes locales. Les Etat-unis sont quand même un drôle de pays !
Cette histoire est vraiment incroyable !!! La pomme terroriste !!!
Les américains et leurs lois sont dingues !!!
Des vacances qui ont faillit être gâchée à cause d’une malheureuse petite pomme !
Coup de chance ! Provenance locale !
Autre pays, autres mœurs, je pense qu’en France il est facile de trouver des exemples similaires. je vais me renseigner et ce l’objet d’une prochaine histoire. Merci pour ce commentaire