La carte mains-libres, une option indispensable

Toutes les cartes de démarrages ne sont pas forcement mains-libres
Toutes les cartes de démarrages ne sont pas forcement mains-libres

La carte mains-libres, une belle invention.

Nous sommes en hiver et dans moins d’un quart d’heure il va faire nuit. La journée de travail s’achève et dans cinquante-cinq minutes de route sans embouteillage je me prélasserai dans mon fauteuil préféré. Détendu, je m’assois au volant de mon véhicule. je suis un scénicophile convaincu, j’en suis à mon 6ème. Un détail pourtant me chagrine, dans mon précédent , il y avait une option carte mains-libres. La carte de mise en route et déverrouillage des portes peut rester dans votre poche, c’était super pratique, malheureusement, je ne l’ai pas précisé pour celui-là en pensant que c’était de série. Je commence simplement à m’y habituer, vous vous rendez compte que maintenant je suis obligé d’appuyer une un bouton pour l’ouvrir, c’est quand même fatiguant !

Une petite maladresse.

Donc, j’ai dans la main cette fameuse carte et je m’apprête à l’introduire dans la fente réservée à cet effet, afin de mettre le contact.La luminosité baissant ou la fatigue, je ne sais pas comment je fais mon compte, mais je la mets à côté. Elle tombe entre les deux sièges devant l’accoudoir. Un bref juron s’en suit (hé oui, c’est bien celui-là qui fait exactement cinq lettres). Je me baisse pour l’attraper à tâtons. Un mauvais mouvement de ma part et voilà la carte qui glisse sous l’accoudoir, elle dépasse à peine. Deuxième juron identique au premier. J’allume donc le plafonnier pour tenter d’y voir un peu plus clair. Ce n’est pas très puissant mais j’aperçois le bout. Je lance ma main pour l’agripper, le résultat est que cette fois-ci plus rien ne dépasse.

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La tension monte.

Je sors mon téléphone en mode torche et me jette la tête en bas pour tenter d’appréhender la situation de plus près. Il ne me reste que 12 % de batterie, il ne manquerait plus que je sois en plus coupé du monde ! Mon humeur pourtant joviale, vient d’évoluer vers une impatience et un énervement qui ne résout rien. Je pousse mon célèbre haka afin d’évacuer toute cette tension. Ça fait du bien, mais le problème est intact. J’aperçois l’autocollant qui permet d’obtenir le service de dépannage. Je me dis que si cette situation m’arrive, d’autres ont dû la subir. Il existe forcément un protocole pour me sortir de cette merdouille.

Peut-être une solution ?

Avec 8% de batterie de mon téléphone, j’arrive à avoir directement mon technicien habituel qui s’apprête à partir. Il compatit à mon problème et me propose aussitôt de venir. Quand je lui nomme l’endroit où je suis, à une heure de lui, c’est plus compliqué. Il me demande si, bien sûr, j’ai fait coulisser l’accoudoir. Je n’y avais même pas pensé, je le remercie et je raccroche (plus que 4%). Je fais donc coulisser l’engin mais au lieu de dégager la carte, le bord la repousse encore plus en arrière. Il fait maintenant nuit et je suis coincé comme un imbécile avec la solution presque à portée de ma main. C’est à ce moment que je regrette encore plus le système carte mains-libres qui m’aurait permis de rentrer.

J’utilise tous les moyens à ma disposition.

Je pense soudainement à la lampe de poche à manivelle que j’ai toujours dans la voiture. Je la sors pour éclairer la situation. L’inconvénient, pour faire fonctionner la lumière, cela monopolise mes deux mains et donc je ne peux rien faire d’autre. Je ressemble à un ancien cadreur du temps du cinéma muet avec sa caméra qui tente de garder la cadence pour avoir une image fluide. C’est est trop, je vais fouiller dans mon coffre et je sors triomphalement un gros tournevis. Ça va chauffer, quoi qu’il arrive, même si je suis obligé de tout péter, je vais la récupérer cette maudite carte.

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Il n’y a que la menace qui fonctionne.

Je brandis donc mon arme et l’approche du lieu du drame. A cet instant, la voiture  a vraiment eu peur pour son intégrité physique. Je m’apprête à m’en servir avec la plus grande brutalité quand je remarque un petit capot qui est situé normalement sous l’accoudoir. Maintenant, il est bien visible et se soulève sans difficulté. Elle est là ! Je m’en empare et dans un même geste je la place dans son logement, j’appuie sur start et la voiture démarre. J’utilise mon reste de batterie pour prévenir de mon retard (1% et ça coupe). Complètement détendu, j’entame le voyage du retour. L’option carte mains-libres sera obligatoirement présente sur mon prochain Scénic.

Ami lecteur et Auditeur, as-tu déjà connu une aventure similaire ? Pas obligatoirement avec une carte de démarrage, mais une maladresse de départ qui prend une proportion qui nous dépasse. J’attends donc ton commentaire. Si cette histoire t’a plu, tu peux la partager avec ma bénédiction.

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1 Commentaire on "La carte mains-libres, une option indispensable"

  1. Une mésaventure qui peux arriver à beaucoup… Dans un autre registre, moi j’ai perdu les clés dans la Méditerranée… Par contre, je ne partage pas ton amour pour le Scénic…

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